PENHIR
Je vais au beau, vais au rude, vais au vaisseau charriant le sang des pierres. Je vais aux poussières sans bois, vais au roc.
J’ai boit-sans-soif, cidres et Coreff et brouillards, et grasses pâtes de blé dur au bout de ma glu d’escargot.
Je vais à la mer sans grève, vais aux gosiers de schiste, aux Tas de pois.
J’ai bonds de bombardes, corps de voix et chants de Celtes, mégalithes et ruines de Roux dans les dédales du dos de la tête.
J’ai, devant, le choc ou la chute et l’océan qui boit.
Je (...)