Au pied des falaises de Souverain-Pont, des pluies fines de schiste tranchent la tête aux regards d’ombre comme pupilles de verre.
Et gisent dans l’odeur grise moineaux étêtés, mouettes acoeurées, ventricules vides, oreillettes aux coquilles pâles ébréchées.
Aux falaises de Souverain-Pont, la nuit broie petits poignets, cuisses fendues.
Mais l’aube efface les brisures, éclats sans éclat, les tout petits cadavres.
Dans mes yeux défaits, survivants, un halo dense, discret, sème un champ de lin, où je (...)