Au pied des falaises de Souverain-Pont, des pluies fines de schiste tranchent la tête aux regards d’ombre comme pupilles de verre.
Et gisent dans l’odeur grise moineaux étêtés, mouettes acoeurées, ventricules vides, oreillettes aux coquilles pâles ébréchées.
Aux falaises de Souverain-Pont, la nuit (...) >suite
Dans l’entrejambe d’Ourthe et de Meuse, venu d’ailleurs, un cormoran se pose et se délecte. Au loin, le dédain d’un coq mosan. La trompette des anges reste muette. Le Tout-Fragnée se renfrogne.
dominique massaut >suite
Comme une panse pensante dansant en descendant pente d’Ans, comme un ailleurs dodelinant en dédales d’Alleur, comme un pâle air stable d’Herstal, une grive née sous givre à Grivegnée, une fée mâle flânant en flanelle à Flémalle, un rond ronfleur à Fléron, une vie d’vis à Vivegnis, comme un dévissé, un peu, (...) >suite
Dans la promenade, c’est comme dans l’absinthe : on s’absente. Je marche. Je débusque en moi un malade, assailli par une armée de médecins. Je l’encourage à courir. Et voilà qu’il parvient à semer ses poursuivants et s’enfuit au souffle de la Meuse, un vent qui connaît son couloir, au bord du lit, connaît (...) >suite